Loïc Nottet – Danser Paroles
Et regarde-moi faire, Danser,
Tu peux m’insulter et même me cogner,
Si ça te console j’te laisserai m’abîmer
Même si tu sais que l’on est
Tous des comédiens mis en scène..
J’me revois dans le vestiaire
Danser en solitaire
Avant qu’ils ne me voient,
Qu’ils ne me lacèrent
J’me revois rêvant de danse,
Suer et finir en transe,
Sans gêne saigner l’parquet,
Tenter ma chance
Les grands m’disaient tout l’temps
Comme nous, rêve pas souvent,
Immisce-toi normalement,
N’fais pas autrement,
Laisse l’espoir aux enfants,
Ne perds plus trop ton temps
Et apprends la leçon mon grand,
Songer n’donne pas d’argent
Alors j’ai jamais lâché, lâché,
Pour m’y faire, jamais je n’t’ai laissé,
Sans rancune laissons-nous valser
Au risque de déplaire
Alors, j’ai souvent tenté, tenté
Pour le rêve, jamais je n’te laisserai,
À la tienne je le lève, santé !
[Refrain:] Et regarde-moi faire,
Danser,
Tu peux m’insulter et même me cogner,
Si ça te console j’te laisserai m’abîmer
Même si tu sais que l’on est
Tous des comédiens mis en scène
Je te sens frustré, t’envies ma fierté,
Si ça te rassure tu peux te la jouer,
Même si tu sais qu’on essaie
D’se leurrer pour plaire aux mécènes
Te souviens-tu du jour où tu me l’as dit ?
Je me rappelle la nuit que j’ai passé, merci
Depuis, victime d’insomnies, j’implore l’oubli,
Tes mots sont inscrits, gravés et m’affament d’envie
Bien peiné d’constater
Qu’croire en soit fait flipper,
Assumer c’que l’on pense
C’est parfois risqué.
On n’peut jamais rien dire
Sans jouer l’accusé,
Ils adorent te condamner
S’ils jalousent au point d’envier
Alors, j’ai jamais lâché, lâché,
Pour m’y faire, jamais je n’t’ai laissé,
Sans rancune laissons-nous valser
[Refrain.]
Tu saignes car en toi t’espère la même
T’aimerais sécher tes pleurs sans leur haine
Alors tu tentes d’ressentir quand même
Tu joues leur rôle, tu suis la tendance urbaine
Alors j’ai jamais lâché, lâché
Pour m’y faire, jamais je n’t’ai laissé,
Sans rancune laissons-nous valser
Au risque de déplaire
Alors, j’ai souvent tenté, tenté,
Pour le rêve, jamais je n’te laisserai,
A la tienne je le lève, santé !
[Refrain.]